ÉCHANGES FRANCO-ARGENTINS

L’aventure a commencé par un mail, en août 2012

Estimada Sonia:

¿Cómo está? Esperamos que bien. Desde que recibimos la carta de Roland Léthier, estamos muy entusiasmados con la posibilidad de invitarla a venir a Córdoba.

Queremos contarle de dónde y de quiénes surge la invitación. Desde hace tres años un grupo de personas que trabajamos en diferentes lugares e instituciones – públicas en su mayoría- nos reunimos convocados por la lectura de los textos de R. Léthier. A partir de lo que uds. han publicado en la página de la École del Seminario que dieron en Estrasburgo, fuimos siguiendo la lectura de algunas de sus baladas, por lo que conocemos algo de su trabajo con jóvenes. Ese trabajo resonó en nuestras propias dificultades, quizás porque de uno u otro modo cada uno de nosotros habíamos probado, en el encuentro con estos jóvenes, la dificultad para “los trabajos de jardinería con las herramientas del psicoanálisis”.

Es por eso que nos gustaría que venga a intercambiar esas experiencias con nosotros y trabajar juntos . Le proponemos dos instancias diferentes:

  • por una parte, una o varias reuniones con nuestro grupo en algunos de los lugares/espacios donde trabajamos y transitamos.
  • por otra parte, un seminario u otra actividad que ud. prefiera, abierta a un público más numeroso, donde ud desarrolle lo que sea de su interés actual, o lo que elija.

Esperamos ansiosamente su respuesta. Ojalá podamos concretar su visita!!

Le mandamos nuestros afectuosos saludos.

Ici, on a essayé de traduire notre invitation

Chère madame,

Comment allez- vous ? Nous souhaitons que vous alliez très bien. Depuis que nous avons reçu la lettre de Roland Léthier, nous sommes très heureux face à la possibilité de vous inviter venir à Cordoba.

Nous voulons vous raconter d’où et comment cette invitation est née. Depuis trois ans, un groupe de personnes qui travaillent dans des différentes institutions (dont la plupart est publique) nous nous sommes réunis convoqués par la lecture de quelques textes de R. Léthier. A partir des articles que vous et Roland Léthier avez publié à la page de L’Ecole sur le Séminaire qui a eu lieu à Strasbourg « La ballade des innocents », nous avons suivi la lecture de quelques ballades, et c’est à cause de ça que nous connaissons votre travail avec ces jeunes « hors de cadre ». Ce travail a résonné avec nos propres difficultés, peut- être parce que d’une façon ou d’une autre, chacun d’entre nous a éprouvé, dans la rencontre avec ses jeunes, « ce champ peu propice à un jardinage avec les outils de la psychanalyse ».

C’est à cause de tout ça que nous voudrions que vous veniez pour échanger avec nous ces expériences et travailler ensemble. Nous vous proposons deux instances de travail :

-d’une part, une ou plusieures réunions avec notre groupe, dans des endroits où nous travaillons ;

-d’autre part, un séminaire (ou un autre type d’activité que vous préfériez) ouvert à un publique plus nombreux, sur un sujet de votre intérêt actuel ou votre choix.

À l’attente de votre réponse, nous songeons de votre visite !

 

Puis en mars 2013 :

Hola Sonia bonjour,

Les lignes suivantes essayent d’exprimer quelques idées sur des questions qui peuvent intéresser le public du séminaire La Balade des Innocents prévu en novembre, et aussi des questions que nous nous sommes formulés dans notre groupe de lecture par rapport à vos textes.

  • D’une façon générale, nous pensons que l’intérêt du travail que vous occupe depuis des années c’est qui nous permet d’interroger la psychanalyse-et la position du psychanalyste- autour des questions qui étaient considérées étranges à cette pratique, comme si la psychanalyse devait s’occuper des souffrances névrotiques ou psychotiques. Et ça peut intéresser à beaucoup de personnes qui ont affaire avec la rupture.
  • Nous croyons que c’est surtout votre pratique avec les jeunes, votre dispositif de travail qui va intéresser au public : comment fonctionne-t-il ? dans quel contexte ? dans quel temps et espace ? (tel que vous le faites dans le texte sur la psychoboxe ou dans le dispositif cairn). Quelques questions qui surgissent dans notre groupe sur ce point : que serait le rapport entre ce dispositif et ladite « communauté négative », comment considérez- vous le travail en équipe ? Il s’agit d’une espèce de communauté obligée (puisque comme dit Léthier « pratiquer l’inhabitable est un exercice obligatoirement collectif, car pratiquer l’inhabitable en solitaire est mortel »). Comment faire « un marais nauséabond et en même temps étrangement accueillant » ? Les liens avec les paires, aves les chefs ou les gens des autres institutions avec qui peut -être il faudra se lier nécessairement ? Comment aura lieu une bataille sans en tenir compte ?
  • Une autre question très importante pour nous : le lien entre parole-langage et corps, et aussi « la psychoboxe comme une opération de transcription : faire passer du hors langage dans le langage, donc affaire d’écriture. Passer du signe (ce qui est montré) au signifiant ? Qu’est ce que l’inscription d’un sujet où que ce soit ?
  • Pour nous un point d’importance aussi c’est la question du traitement des réalités matérielles et du risque de rabattre trop vite les choses du côté du fantasme ou de la « subjectivation », ainsi que celle de l’émergence d’une nouvelle subjectivité politique : celle de la victime.

Bon, il y a surement d’autres questions, il y en aura plus …

 

Le séminaire eu lieu le 13 novembre 2013 à la faculté de psychologie de Cordoba.

De cette première rencontre naquirent des liens de travail et d’amitié, d’échanges et de réflexions partagées avec différentes institutions ou groupes, qui nourrissent et patinent nos pratiques respectives, de part et d’autre de l’océan.

Ces rencontres renouvelées d’année en année, ont permis la co-organisation de deux colloques franco-argentins :

L’un à Strasbourg, sur la question du Commun en novembre 2016 : Point-commun ? / ¿Qué común ? lire l’argument

L’autre, à Cordoba en octobre 2018 : Movimientos minoritarios, insistencias – resistencias locales / Mouvements minoritaires, insistances – résistances locales. lire l’argument

Quelques semaines avant, le 22 septembre 2018, une journée avait été organisée à Strasbourg sur cette même thématique : Résister, inventer, faire jouer les possibles… lire l’argument

D’autres interventions encore ont eu lieu au fil des ans, qui ont servi de base à de nombres échanges.

Vous trouverez sur cette page un certain nombre d’interventions dans l’une et/ou l’autre langue, ainsi que certaines ballades du séminaire, traduites.

 

¿Dijeron violencia(s)?
"Al río que todo lo arranca lo llaman violento, pero nadie llama violento al lecho que lo oprime". B. Brecht.
¿Discurso sobre la violencia?
Hacer de la violencia una pregunta y no un problema a resolver desde el vamos.
Acompañar a los jóvenes en dificultades con la violencia: ¿Qué marco elegir, inventar?

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1

¿Y el amor en todo esto? Transmor en Visa-Vie
Cuestión de confianza.
La parresía, una palabra que sostiene
Transferencia hacia el dispositivo, más que hacia las personas
Amarlos, como no amándolos

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5

La balada de los innocentes: Funambule et Culbuto
« Les nœuds par définition ça doit être simple ; ça se fait tout simplement par une succession de petits mouvements tout simples, ça se fait tout seul ». Michel Thomé

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6

DIFICULTADES EN LA GESTIÓN CLÍNICA
DISPOSITIVOS PARA NIÑOS Y JÓVENES EN SITUACIÓN DE RUPTURA DEL LAZO SOCIAL

Déchariter
Pour une éthique de Bien ou du Désir ?
La temporalité du Kairos
Gagner en liberté de choix pour tracer sa route
« On devrait pouvoir comprendre que les choses sont sans espoir et cependant être décidé à les changer » F.Scott.Fitzgerald

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7

« Fuera de lo comùn »

Jornadas ¿Qué comùn ?

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8

L’oubli du social
Jornadas ¿Qué comùn ?

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9

El olvido de lo social
Jornadas ¿Qué comùn ?

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9

SINGULARITÉ QUELCONQUE
Jornadas ¿Qué comùn ?

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10

  SINGULARIDAD CUALQUIERA
Jornadas ¿Qué comùn ?

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10

Des-varios tras el gesto
Jornadas ¿Qué comùn ?

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11

Admission de la folie
Jornadas ¿Qué comùn ?

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14

Admisión de la locura
Jornadas ¿Qué comùn ?

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14

Institutions et communauté
Jornadas ¿Qué comùn ?

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15

Instituciones y comunidad
Jornadas ¿Qué comùn ?

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15

La Rampa comme dispositif
Jornadas ¿Qué comùn ?

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16

La Rampa como dispositivo
Jornadas ¿Qué comùn ?

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16

Entre
Jornadas ¿Qué comùn ?

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18

Entre
Jornadas ¿Qué comùn ?

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18

Que hacer cuando el hacer es como nada?
Présence ténue qui tient, porte, supporte.
Ça n’a pas (nécessairement) à marcher

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41

Et l’amour dans tout ça ?
Transmour à Visa-Vie
Question de confiance
La parrhèsia, une parole qui tient
Transfert sur le dispositif, plus que sur les personnes
Les aimer, comme ne les aimant pas

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21

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