Littré. Affections :
- « Ce que le corps éprouve, surtout du fait de maladie. Les affections causées par l’impression d’un air froid et humide». Une affection rhumatismale, des affections pulmonaires.
- « Manière d’être de l’âme, considérée comme touchée par quelque objet. Les affections de l’âme. Les affections de nos âmes sont dans un flux continuel. »
- « En un sens philosophique plus restreint, toute situation passive de l’âme. »
- « Sentiment d’amitié, d’amour, d’attachement pour une personne ou une chose. Les anciens disaient que l’amour de la famille renferme toutes les affections. Avoir de l’affection pour quelqu’un.»[1]
Affection : amitié, amour, tendresse, sympathie, sentiment d’attachement tendre
Comme pour le pharmakon : poison/médicament. Double facette du mot affection : quand passe-t-on de l’un à l’autre ? Sur le mode du pile ou face ? Ou comme une bande de Moebius où l’on passe de l’amour à la haine sans trop repérer exactement quand ? Ou ligne continue… deux extrêmes : l’amour/la haine. Une affection vitalise (augmente la puissance d’agir) ou peut fragiliser : risque d’être blessé, blessure d’amour, trahison… Affection/désaffection, attachement/détachement, affection/infection-désinfection.
Il est généralement admis que les affects et les émotions, dès lors qu’il s’agit de la vie publique ou institutionnelle, doivent être, sinon cachés, du moins soigneusement édulcorés. Dans le champ social, aujourd’hui tout est mis en œuvre pour une évacuation maximale des affects. Ils sont parfois jugés nécessaires, mais le plus souvent inopportuns. D’où une neutralité préconisée (parfois bienveillante), une interchangeabilité des intervenants… Un certain diktat pèse, qui est celui de la « bonne distance ». Mais bonne distance par rapport à qui ? Pour quoi ? Construite à partir de qui, de quoi ? Pour permettre ou éviter quoi ? à qui ? Bonne distance (tenir quelqu’un à distance, distance de sécurité, distance de discrétion). Pourquoi ne pas penser une bonne ou juste « proximité » ?
Je propose de parler des recommandations de « pratiques désaffectées » c’est-à-dire : pratiques sans affects, sans attachement (désaffection=perte de l’attachement), mais aussi pratiques détournées de leur destination première. Ou de pratiques par lesquelles il s’agirait de ne pas se laisser affecter. A l’inverse parfois les affects sont commandés, ou prescrits : une politique managériale commande la joie, la bonne énergie, l’enthousiasme dans la façon d’être de ses cadres notamment dans les grandes entreprises. Et on parle beaucoup aujourd’hui d’introduire ou réintroduire de l’amour dans les soins, de réduire la distance qui s’emble s’être creusée et qui n’apparait plus juste, comme des remèdes à la maltraitance avérée, ou sourde entre soignants et patients. (cf théorie du care). Mais l’amour ne se prescrit ou ne se commande pas, ni le respect, ni la considération. Et selon Yannis Constantinides, « il n’est pas sûr que cela suffise à nous sortir d’un détachement (a) pathologique, d’une inertie active »
J-C Weber : à la fois, une variété d’affects soutient et perturbe « le noyau dur » de la pratique (médicale). Mais « les affects moraux sont prescrits aujourd’hui comme des compétences à acquérir (vulnérabilité, empathie) …Comme toutes les recommandations, celles qui sont énoncées sur la conduite relationnelle ressemblent au lit de Procuste que ne laisse aucune place à l’inattendu ».
Que serait en effet un affect « sur commande » ? Pour quels effets ? À noter que les affects sont culturellement, idéologiquement chargés : certains sont considérés comme normaux, d’autres jugés exagérés, insuffisants, pathologiques… Exit la dimension de la relation, de la rencontre (qui peut-être m’affectera), du transfert (ou les deux analysant/analysé sortent noirs de la cheminée).[2]
On parle maintenant de « Compétences Émotionnelles », de développement d’une ingénierie de l’émotion pragmatique et opérationnelle dans une visée de performance (cf. D.Lhuillier). Les coaches y font leurs choux gras semble-il. Et partout les ateliers de « gestion des émotions » fleurissent (à l’école, à l’hôpital…). Il faut reconnaitre ses émotions, pour pouvoir les maitriser, les canaliser. On voudrait donc des frontières nettes entre le privé et le professionnel. Or, toute frontière, toute zone frontalière est poreuse. « Une frontière, autant dire un point de fragilité ; l’attestent les contrôles et autres barrières. » (Jean Allouch)
La frontière est associée à un système de contrôle puissant plus ou moins explicite, dont l’objet est de protéger, mais aussi de laisser circuler en filtrant et en prélevant. Cette ambivalence entre séparation et échange est caractéristique de la frontière, plus ou moins ouverte ou fermée. La porosité varie en fonction des relations entre systèmes en présence, mais est inhérente à toute frontière. Qu’on le veuille ou pas : ils passent, ça passe. Et donc malgré tous les efforts, des affects traversent les pratiques professionnelles et les institutions, qui s’emploient à les canaliser, tout en en produisant d’autres. Ceux-ci sont constamment à l’œuvre, y compris dans le refoulement et la contention et donc le retour du refoulé, à travers diverses voies : inhibition, déplacement, conversion. Omniprésents dans la pratique, comment les repérer pour en faire un usage bien tempéré ?
Selon Freud, toute pulsion s’exprime dans les deux registres de l’affect et de la représentation. L’affect est l’expression qualitative de la quantité d’énergie pulsionnelle et de ses variations. (…) Freud distingue (…) nettement l’aspect subjectif de l’affect et les processus énergétiques qui le conditionnent. On notera qu’il emploie parallèlement au terme d’affect celui de « quantum d’affect »* (Affektbetrag), entendant désigner par-là l’aspect proprement économique : le quantum d’affect « … correspond à la pulsion pour autant que celle-ci s’est détachée de la représentation et trouve une expression adéquate à sa quantité dans des processus qui nous deviennent sensibles comme affects » (…) [Freud] refuse d’établir un parallèle entre l’affect dit « inconscient » (sentiment de culpabilité inconscient, par exemple) et les représentations inconscientes.[3]
L’affect chez Spinoza, à partir du cours de Deleuze[4]. Deleuze à ses étudiants : « je vois littéralement vos yeux qui tombent…pourtant c’est drôle tout ça ». Dans l’Éthique, Spinoza utilise deux mots : affectio et affectus. Affectio, c’est affection ; affectus : affects. Si l’idée est un mode de pensée représentatif- un mode de pensée qui représente quelque chose (l’idée du triangle est le mode de pensée qui représente le triangle). Deleuze indique que depuis le Moyen Age, ce type d’idée est nommé « réalité objective ». L’affect lui est un mode de pensée non représentatif : par ex ; l’espérance, l’angoisse, l’amour, ça ne représente rien. « Il y a bien une idée de la chose aimée, espérée, mais l’espoir ou l’amour en tant que tel ne représente strictement rien (…) on veut quelque chose, mais le fait de vouloir n’est pas une idée, c’est un affect… [5]».
« Il y a un primat de l’idée sur l’affect (c’est commun à tout le 17ème siècle) pour une raison très simple qui est que pour aimer il faut avoir une idée, si confuse soit-elle, si indéterminée soit elle, de ce qu’on aime ». « La représentation peut être très confuse, mais elle est là, a minima. Mais cela ne veut pas du tout dire que l’affect se réduise à l’idée ou à une combinaison d’idées. » « Nous devons partir de ceci, qu’idée et affect sont deux espèces de mode de pensée qui diffèrent en nature, irréductible l’un à l’autres, mais simplement pris dans une telle relation que l’affect présuppose une idée, si confuse soit-elle ». Rapport donc entre idée et affect. Pour Spinoza, l’affect est une variation continue de la force d’exister ou de la puissance d’agir.
Pour Spinoza, non seulement les idées se succèdent en nous en permanence (nous sommes des automatons, « des automates spirituels ») mais quelque chose d’autre en nous, ne cesse de varier. Il y a un régime de la variation, qui n’est pas la succession des idées elles-mêmes. (Ex de Pierre antipathique et Paul, sympathique). « À mesure que les idées se succèdent, (…) il y a une variation continue d’augmentation –diminution-augmentation-diminution de la puissance d’agir ou de la force d’exister. » L’affect c’est le passage d’une variation à l’autre (…) Quand « je vois Pierre je suis affecté de tristesse pour reprendre l’ex de Spinoza, quand je vois Paul je suis affecté de joie. » Sur cette ligne continue constituée par l’affect, Spinoza va déterminer « deux pôles qui seront pour lui les passions fondamentales »[6], la joie (augmentation de la puissance d’agir) et la tristesse (diminution de la puissance d’agir). L’affectus, l’affect, c’est donc chez Spinoza cette variation continue de la force d’exister, en tant que cette variation est déterminée par les idées qu’on a.
Spinoza va distinguer trois sortes ou niveau d’idées. Je parlerai des deux premières. La troisième, l’essence, selon Deleuze, Spinoza est le seul à l’avoir atteinte ! Si l’affectus est déterminé par les idées qu’on a (sans s’y réduire), il s’agit de voir là qu’elles sont les idées qui déterminent les affects. Ces idées, ce sont des affectio, des affections, des idées affectio. Il y aura ensuite les idées notions et enfin, -difficile d’accès- des idées essences.
L’affectio, c’est un mode de pensée inadéquat, qui représente une affection du corps. « A première vue, (…), ça n’a rien à voir avec une idée, mais ça n’a rien à voir non plus avec un affect. (…) En première détermination, une affection (…) c’est l’état d’un corps en tant qu’il subit l’action d’un autre corps. Qu’est-ce que ça veut dire ? « Je sens le soleil sur moi », ou bien, « un rayon de soleil se pose sur vous » ; c’est une affection de votre corps. Qu’est-ce qui est une affection de votre corps ? Pas le soleil, mais l’action du soleil ou l’effet du soleil sur vous. En d’autres termes, un effet, ou l’action qu’un corps produit sur un autre, une fois dit que Spinoza, pour des raisons de sa physique à lui, ne croit pas à une action à distance – l’action implique toujours un contact – eh bien c’est un mélange de corps. L’affectio c’est un mélange de deux corps, un corps qui est dit agir sur l’autre, et l’autre recueillir la trace du premier. Tout mélange de corps sera nommé affection. Spinoza en conclut que l’affectio étant défini comme un mélange de corps, elle indique la nature du corps modifié, la nature du corps affectionné ou affecté. [7]»
La première sorte d’idée, c’est donc tout mode de pensée que représente une affection du corps, c’est-à-dire la trace d’un corps sur un autre corps. Deleuze parle d’idées-affection, qui correspondent à ce que Spinoza nomme le premier genre de connaissance. Et le plus bas, parce qu’à ce niveau on ne connait les choses que par leurs effets. « Mais les causes, à savoir ce qu’est mon corps, ce qu’est le corps du soleil, et le rapport entre ces deux corps de telle manière que l’un produise sur l’autre tel effet plutôt qu’autre chose, je n’en sais absolument rien. »
« Tant que j’en reste à la perception de l’affection, je n’en sais rien. On dira que les idées-affections sont des représentations d’effets sans leurs causes, et c’est précisément cela que Spinoza appelle des idées inadéquates. C’est des idées de mélange séparées des causes du mélange. » Mélange des corps et âmes à la fois. Tant que j’ai des idées-affections, je vis au hasard des rencontres (ocursus). Et souvent nous n’en restons que là. Certaine passivité puisque nos variations se font au hasard des rencontres. Nous subissons. (Pour Spinoza le mal, c’est une mauvaise rencontre, une rencontre qui diminue ou tue notre puissance d’agir).
Comment passer à un autre niveau de connaissance ? Spinoza s’oppose à Descartes en excluant toute possibilité de cogito (Lacan : «je pense où je ne suis pas donc je suis où je ne pense pas [8] »). Pour Spinoza, je ne connais jamais que le mélange des corps et ne me connais moi-même que par l’action des autres corps sur moi et par les mélanges. Chaque corps et âme se définit par un certain pouvoir d’être affecté. Deleuze propose une carte des affects : les affects dont tel homme est capable. « On s’apercevrait (…) que suivant les cultures, suivant les sociétés, les hommes ne sont pas capables des mêmes affects ». Affecté d’une certaine façon (unique) et accepter, supporter d’être affecté. Les affects sont toujours du domaine des passions (passions joyeuses ou passions tristes), mais ce sont des affects passifs qui nous enferment dans un monde d’impuissance absolue. Au coin de chaque rue peut apparaitre un Pierre (antipathique). Comment passer à des affects actifs ? Il s’agit pour cela de prendre possession de notre puissance d’agir, de passer du domaine des passions au domaine des actions. Pour cela, Spinoza introduit la « notion », comme mode de pensée adéquate dû à la connaissance, la compréhension de la cause. Une idée-notion, c’est une idée qui s’est élevée à la compréhension de la cause. Si le mélange a tel effet, c’est en vertu de…Une notion c’est très concret : ce corps-ci, ce corps là… je connais par la cause pourquoi ce corps m’affecte ainsi, j’aurai une idée adéquate.
Quand je suis affecté de tristesse ma puissance d’agir diminue, c’est-à-dire que j’en suis encore plus séparé. Quand je suis affecté de joie, ma puissance d’agir augmente, c’est-à-dire que j’en suis moins séparé. Pour Spinoza, « la tristesse ça ne rend pas intelligent. Avec la tristesse on est foutu. C’est pour ça que les pouvoirs ont besoin que les sujets soient tristes. L’angoisse n’a jamais été un jeu de culture de l’intelligence ou de la vivacité [9]». A l’inverse, la joie rend intelligent. Les affects de joie, c’est comme un tremplin. Ça fait faire des progrès. Spinoza propose alors d’étendre les affects de joie. C’est à ce stade des idées notions et de l’augmentation de passions joyeuses que l’on acquiert la possession formelle de sa puissance d’agir. À chaque fois différente pour chacun. « Spinoza pense qu’être raisonnable, ou être sage, c’est un problème de devenir (…). Il faut savoir faire les rencontres qui vous conviennent ». « Généralement les gens font la sommation de leurs malheurs (…) Spinoza propose l’inverse : au lieu de faire la sommation de nos tristesses, prendre un point de départ local sur une joie, à condition qu’on sente qu’elle nous concerne vraiment. Là-dessus on forme la notion commune, là-dessus on essaie de gagner localement, d’étendre cette joie. »[10]
Affects et politique. Spinoza pose un problème moral et politique : « Comment se fait-il que les gens qui ont le pouvoir, dans n’importe quel domaine, ont besoin de nous affecter d’une manière triste ? ». « Inspirer des passions tristes est nécessaire à l’exercice du pouvoir », et Spinoza rajoute que c’est le lien profond entre le despote et le prêtre, ils ont besoin de la tristesse de leurs sujets. »Pour F. Lordon, directeur de recherche en philosophie au CNRS, « la société marche aux désirs et affects [11]». Longtemps évacués des sciences sociales, ils reviennent en force, concomitamment à un individualo-centrisme sentimental oublieux des forces sociales, des structures, du collectif. Pour Lordon, spinozien, les émotions sont spontanément pensées comme l’intimité d’un sujet. Mais si le support des affects est bien l’individu, celui-ci n’est ni monadique, ni libre, ni autodéterminé, mais branché sur le monde de déterminations sociales. « Il y a bien des individus et ils éprouvent des affects. Mais ces affects ne sont pas autre chose que l’effet des structures dans lesquelles les individus sont plongés [12]».
Dans « Les affects de la politique »[13] la politique est un art de nous affecter. C’est un pari passionnel, un pari sur les passions. (Ce que je m’apprête à dire, comment cela va-t-il les affecter ?). La politique comme art d’affecter, l’ars affectandi, c’est la capacité de « toucher les complexions, trouver en elles ce qui va vibrer adéquatement- adéquatement à ce qu’on veut obtenir d’elle s’entend… ». « Les affects ne sont pas des perturbations émotionnelles de nos facultés supérieures. Ils sont ce par quoi un esprit se met en mouvement et pense ». Pour Spinoza, toujours selon Lordon, « un affect ne peut être contrarié ni supprimé que par un affect contraire et plus fort que l’affect à contrarier ». « La vraie connaissance du bien et du mal, en tant que vraie ne peut contrarier aucun affect, mais seulement en tant qu’on la considère comme affect…ce que Bourdieu reformulera pour son propre compte en disant : il n’y a pas de force intrinsèque des idées vraies » sauf à produire des idées affectantes, à impuissantiser des idées.
Dans une conférence faite au Brésil[14] sur la philosophie politique depuis 68, et les transformations de 68, Pierre Zaoui philosophe laisse entendre que toute politique se construit sur la peur et/ou l’espoir (espérance, promesses). Et il indique que pour Foucault, Deleuze, Derrida , il s’agissait de changer de paradigmes : à la place de l’espérance, la joie (qui augmente la puissance d’agir pour Spinoza). Essayer d’être assez joyeux pour se passer de l’espoir (qui amène désillusion, déception, attentisme). Ne pas être des déçus de …, ni seulement des « contre ». La mejor lucha es la que se hace sin esperanza. Fitzgerald dans la Fêlure : « arrêter d’espérer mais ne pas cesser d’agir » : penser une situation sans espoir, mais sans désespérer. Penser sans espoir, renoncer à l’espoir, mais être encore capable de changer les choses. C’est possible quand on est joyeux. A la place de la crainte (qui replie et permet de ne pas voir ce qui se passe, penser l’intolérable. Dire que non. On ne peut dire ce qui est vraiment juste, mais on peut pointer ce qui est radicalement injuste.
Est-il légitime de parler d’amour, de haine, de joie, de tristesse ? De passions donc, Amour-Haine et Ignorance chez Lacan, passions joyeuses ou passions tristes chez Spinoza, dans les pratiques sociales, médico-sociales ? Quelles sont les choses de l’amour qui prennent place dans nos pratiques ? Est-il légitime de parler d’amour ou est-ce seulement décent pour « l’amour de transfert » ? Et si oui de quel amour s’agit-il ? Éros ? Philia ? Agapé ? Faut-il maitriser la force de l’amour pour n’en garder que les formes acceptables : bienveillance, empathie, compassion, sollicitude ? Il y a une frilosité à parler de l’amour, dans sa proximité avec le désir et la passion, de par son côté irrationnel.
[1] Littré – affection – définition, citations, étymologie (littre.org)
[2] Gloria Leff : « Portrait de femmes en analyse, Lacan et le contre-transfert », éd. EPEL, 2009
[3] J.Laplanche et J-B Pontalis, « Vocabulaire de la psychanalyse », éd PUF, 1967
[4] 1978_00_02.pdf (webdeleuze.com)
[5] G. Deleuze, op cité
[6] G. Deleuze, op cité
[7] G. Deleuze, op cité
[8] J.Lacan, « L’instance de la lettre dans l’inconscient », Ecrits I, éd.Seuil, 1999
[9] G.Deleuze, op cité
[10] G. Deleuze, op cité
[11] F. Lordon, « La société des affects, pour un structuralisme des passions », éd. Points, 2015
[12] F. Lordon, op cité
[13] F. Lordon, « Les affects de la politique, éd. Seuil, 2018
[14] A filosofia francesa depois de maio de 68 – Pierre Zaoui – YouTube