LA PARESSE

Impuissance et exigences sociales
« La paresse pour se protéger de la vie »

17/05/2014
Sonia Weber

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LA PARESSE

Comment élaborer la perplexité générée par certaines situations ou attitudes de jeunes avec lesquels je travaille ? Comment rester dans une pensée-pensante, et ne pas être aspirée soi-même par la destruction dont ils sont porteurs et à laquelle il leur est difficile-voire impossible parfois de résister. Avril 2014, nouvelle panne, xième panne de la pensée ; c’est le noir complet, l’enfermement et l’épuisement qui vont avec. Avec un certain nombre de questions récurrentes avec lesquelles nous n’en aurons peut-être jamais fini : comment concilier leur monde et le monde social, leur temporalité et la temporalité sociale, comment faire quand rien ne marche ? Peut-être en se libérant « du faire » ou du « il faut – il faudrait » ? En lâchant peut-être aussi totalement l’idée qu’il y aurait des solutions. Peut-être que nous nous affrontons à un problème insoluble, une quadrature du cercle. Et pas nécessairement parce que nous ne faisons pas ce qu’il faudrait – même si ça doit être parfois le cas bien sûr ! Et peut-être que « s’ils » passent par un moment à la rue ce n’est pas si grave ?????

« Je suis dans la vie, je vis ma vie –du moins je crois-, mais je suis pas dans cette vie-là »

« Bref j’essaye de faire des efforts, mais faut pas demander la lune non plus. Je trouve que j’ai déjà fait beaucoup d’efforts, certes pas assez pour vous mais pour moi c’est beaucoup ».

Un pont peut-il être fait entre ces deux vies là ?  « Leur vie » et la vie « insérée » attendue par la commande sociale ?  Ce n’est pas sûr. Ceci me fait poser la question du « parlem » : Le parlem du caporal Lortie, ou la question de lalangue. Ne malmène-t-on pas leur lalangue à un point tel qu’ils ne peuvent que refuser ?[1] Qu’on le veuille ou non, ils ont la « maîtrise » de la situation. Par la destruction, l’inertie, la mise en échec récurrente de tout ce qui est entrepris, proposé, par la paralysie active, l’absence.[2] Ils donnent le tempo et gardent la main. Et on ne peut que peu interférer sur le cours des choses ; pas plus qu’on ne peut précipiter le cours de leur « évolution » –sauf à amorcer pour utiliser les mots de F. Julien « des infléchissements discrets, qui faisant nuitamment leur chemin, pourraient – (éventuellement (je rajoute)) –modifier la tendance ».

Des images me viennent

  • L’eau : eau stagnante, vaseuse, cours d’eau très tranquille ou agité, tourbillonnant, chutes. Ils sont le cours d’eau, en même temps qu’avec nous (ou plutôt nous avec eux) dans la barque, qu’ils dirigent, et nous pouvons tout au mieux aider à éviter les plus gros écueils ;
  • Le mythe de Sisyphe. La pierre s’alourdit « volontairement » au fur et à mesure : l’énigmatique « il ne faut pas que ça marche » est à l’œuvre.
  • Le labyrinthe : quel Fil d’Ariane ?
  • Les déplacements en prison : on n’y marche pas comme à l’extérieur, on est interrompu tout le temps et dépendant du bon vouloir d’un autre qui va ouvrir à son gré la porte suivante.

Dans un livre intitulé « Cinq concepts proposés à la psychanalyse », F.Jullien propose Les Transformations Silencieuses pour éclairer l’exercice analytique dans ce qui se joue de l’ordre processuel. « J’appelle transformation silencieuse, une transformation qui se passe sans bruit, donc dont on ne parle pas… Son imperceptibilité n’est pas celle de l’invisible, car elle se produit ostensiblement sous nos yeux, mais ne se repère pas. Cette indiscernabilité est de l’ordre non du spectacle, mais du déroulement ; elle ne se déploie pas dans l’espace mais dans le temps ».[3] J.Allouch dans un article : « Un espace affine aux transformations silencieuses : présentations »[4], va poursuivre la réflexion de Jullien qui s’intéresse surtout au processus temporel, du côté de l’espace, à partir des figures de la topologie. Jullien poursuit. « C’est parce que cette transformation est à la fois continue et globale qu’elle ne se démarque pas, en tout cas pas suffisamment pour qu’on la remarque… Quand enfin elle émerge, qu’on l’entend et qu’on en parle, c’est à titre de résultat … Le déroulement est silencieux par opposition à son affleurement sonore ». « Ce pouvoir impliqué dans la transformation silencieuse est tel qu’elle aboutit ainsi, sans qu’on y prenne garde, à ce qui s’affirme enfin résolument comme un complet renversement » [5]

Cette notion de transformation silencieuse m’intéresse en ce qu’elle entre en résonnance avec l’idée de fréquentation que j’ai pu développer antérieurement, et parce qu’elle introduit la notion du temps et une conception de l’efficacité qui nous permet d’interroger notre insistance à nous intéresser à l’acte, l’action, l’évènement : il faut « que ça change, qu’il/elle change », il faut « que ça bouge » …  Mais pour ça il faut du temps, beaucoup de temps. On ne peut précipiter les choses. Or le temps social impose de les précipiter et les jeunes de l’ASE doivent être vite plus opérationnels que la grande majorité des autres jeunes du même âge. [6] C’est comme la poussée d’une plante qui est à la fois un phénomène global et continu. On ne perçoit pas l’épi pousser mais un jour on constate qu’il est mûr et qu’il faut le couper. « Le paysan dit Mencius, doit se garder de tirer sur les pousses ; il doit se défendre de rechercher directement l’effet. Car il force alors le processus engagé et la plante a tôt fait de se dessécher ; il a produit à son insu, par son activisme un contre effet. Mais il ne doit non plus faire le contraire, rester passivement au bord du chemin et regarder pousser. Que doit-il faire ? Ce que tout paysan sait : d’un jour à l’autre, par intervalles, biner, sarcler, au pied de la pousse et favoriser la poussée ; ni forcer le processus, ni s’en désoccuper… ni coller et trop presser, ni quitter et délaisser, mais rendre périodique la terre plus meuble et seconder la maturation.  Car la poussée doit être induite, stimulée, assistée mais dans son cours, elle se fait d’elle-même ».[7] Jullien rapporte une autre métaphore de Mencius, qui me paraît encore plus questionnante parce qu’elle reprend l’image de l’eau. La transformation intérieure suit son cours, dit Mencius, comme le fait la marche de l’eau. L’eau n’avance en effet qu’au fur et à mesure, c’est-à-dire que « tant qu’elle n’a pas rempli la cavité qui est sur son passage, l’eau ne va pas plus loin ». Y aurait-t-il de telles cavités, de tels trous chez certains des « Innocents » que l’eau ne pourrait jamais les remplir et donc aller plus loin ? Que faire alors pour que « vogue la galère » de façon pas trop galérienne ? Je laisse la question ouverte.

Dimanche 4 mai 2014 à 17h je tombe par hasard sur une émission de France Culture sur la paresse ; j’entends juste « la paresse pour se protéger de la vie », « la paresse comme bouclier aux demandes excessives et incessantes » (cf la lune, 16ème séance du 24 mars 2012[8]) et je me dis : voilà ce qu’il nous (me) faut ! La paresse comme fil d’Ariane… Pour penser ces questions.  Donc je vais vous parler de la paresse, de ses poly fonctions, entre vices et vertus, à partir du livre de André Rauch : « Paresse, histoire d’un péché capital ». [9] Avec la paresse, des liens seront facilement tendus avec les interventions de Hyacintha Lofé à propos de la mélancolie.[10]  La question de la paresse me semble également une autre façon d’aborder la question de la résistance à entrer dans le système que celle suggérée par Foucault avec la question de la guerre civile dont nous a parlé GH.Melenotte[11]. D’où le lien aussi avec « La société Punitive »[12], que j’aborderai tout à l’heure. L’idée de paresse me parait tout à fait intéressante en ce qu’elle concerne tout un chacun d’une façon ou d’une autre et dépasse donc la problématique des jeunes qui nous intéresse.

Au courant des siècles la paresse a suscité et suscite encore des interrogations et des réponses religieuses, économiques, politiques, morales, philosophiques et médicales. Peut-on ne rien faire de sa vie ? La paresse -entre vice et vertu donc – a des déclinaisons et fonctions très variées :

-se cacher de la vie,

-rester dans la vie de l’enfance

-refuser le temps qui passe,

-mais aussi acte de résistance, d’insubordination, façon de se construire face à une société utilitariste… (hippies : activités non productives)

– ou acte de liberté : prendre le temps, se donner du temps…

Quelques citations (d’actualité) :

« Il n’est pas de pire sot que le grand paresseux qui fait tout à la douce avec tant de mollesse qu’il brûle ses tibias devant la cheminée avant de se retourner » Sébastien Brant, La Nef des Fous, 1494.

« Ah mon Dieu, nul par où l’on puisse se cacher de la vie ! »  (Oblomov de Ivan Gontcharov). Oblomov rêve d’abolir la vie, les contraintes, le temps : que rien ne change, ne bouge.

Bartleby [13]: I would prefer not to. Copiste dans un bureau où son assiduité au travail a toujours été appréciée il se met un jour à répondre à toute demande par un sempiternel : « j’aimerais mieux ne pas ». Il cesse de travailler, puis de parler, ensuite de manger, bouger, et enfin de vivre…. Il se laisse mourir en héros du refus : « je…me…suis…arrêté… dit-il d’une voix doucement caverneuse ». Son refus de travailler, sa paresse laisse son employeur « en proie à une perplexité et un désarroi profonds ». Une explication surgit en conclusion de la nouvelle lorsque le patron bienveillant entend que son employé avait été autrefois employé subalterne au service des lettres au rebut de Washington. « Ne croit-on pas entendre des hommes au rebut », les déchets d’une société que pressure le travail ?

« On me disait souvent : tu passes à côté de ta vie, tu n’en profites pas, tu le regretteras. Moi je ne répondais pas. Je ne passais pas à côté de ma vie, je le savais. Je la regarder seulement passer comme on regarde passer les heures et j’étais un spectateur comblé…. Fallait-il vraiment faire quelque chose de sa vie ? »[14] R.Monnory.

Alors que la paresse est considérée comme un gaspillage : perdre son temps, ses chances, ses capacités, D.Halperin écrit : « La vie est gaspillée. Elle est nécessairement gaspillée. Elle est gaspillée non pas parce qu’on aurait fait n’importe quoi ou qu’on aurait raté sa vie, mais parce qu’elle ne peut-être thésaurisée, ni monnayée contre quelque chose d’autre, ni fixée tout jamais dans la plénitude du sens. Il n’y a pas moyen de réussir sa vie… Nous n’avons pas moyen de gâcher ou non notre vie. Le choix qu’il nous reste c’est de savoir si nous voulons la gâcher pour quelque chose ou la gâcher pour rien ?? Nous sommes donc confrontés à un choix très précis : comment et pourquoi gâcher notre vie. Cet espace de délibération, l’exercice de ce choix est ce qu’on appelle éthique ». [15]

Alors l’histoire de la paresse. La paresse est une figure littéraire, artistique qui traverse les siècles et a donné matière à des œuvres très nombreuses et variées.

L’Acédie : c’est le Malin au monastère. C’est la paresse des moines, qui les détourne de la prière et des vertus. L’acédiaque est ce pécheur qui dilapide ce que Dieu lui a donné pour faire le bien. Au départ cette paresse concerne surtout les moines anachorètes du désert pour ensuite s’étendre au 5ème siècle à la vie monastique en communauté. Avec la dimension monastique se rajoute à la prière le travail manuel. Il faut « travailler à être au repos ». Le travail sert à être en repos. Il n’a pas de valeur économique en soi, même si St Paul du Désert avait ordonné de se séparer de ceux qui refusent de travailler : ils sont les lépreux, les errants, les malfaiteurs, les vagabonds, les gueux qui menacent la survie de la communauté. « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas ». Le travail sert surtout à purifier le cœur, à chasser la divagation des pensées. Il permet d’échapper à l’oisiveté qui ouvre la porte au diable. Progressivement l’acédie a été sortie des péchés capitaux mais est devenue une forme générale et universelle du désordre moral. Elle réapparait sous forme de fainéantise au cœur des polémiques des moralistes laïcs. Ce qui été une offense envers Dieu, devient une faute vis-à-vis des hommes. Là où l’acédie du moine était plutôt amertume, tristesse, absence de concentration, dans la vie laïque elle devient, indolence, frivolité, inutilité, manque de sérieux, distraction. Vers le 13è siècle, la pauvreté devient un vice coupable. C’est moins l’indigence du mendiant qui est alarmante que son oisiveté condamnable et dangereuse car mère de tous les vices. Dès la fin du Moyen Age, l’exhortation à travailler se propage. Au 16ème siècle, l’ignorance est associée à la paresse. Un bestiaire de la paresse apparaît. L’âne, l’escargot, le mollusque, la limace, l’écrevisse (le paresseux ne prend jamais le droit chemin). La paresse est vécue comme un gaspillage ; au lieu de tirer profit du temps, de constituer des richesses. Pour différentes raisons, théologiens humanistes, et marchands se retrouvent pour proclamer d’une même voix que le temps est le bien le plus précieux de l’homme. De l’argent qu’il investit, le maitre attend un bénéfice. Il déplore les valets et servantes qui « n’ont jamais assez de l’argent qu’on leur donne mais se ménagent bien ». L’oisiveté menace la pérennité et la prospérité du domaine ou d’une cité. Parallèlement, la littérature, les contes laissent imaginer des lieux fabuleux où l’oisiveté serait de l’ordre de la nature. Pays de Cocagne : un rêve ou une utopie à réaliser ?

L’abbaye de Thélème (Rabelais, Gargantua) : « Fais ce que voudras », « que chacun fasse au gré de ses désirs, mangez, buvez, étudiez, dormez comme il vous plaira ». Cette utopie donne à la paresse une dimension politique. Pour les Thélèmites, il n’y a pas de place pour les contraintes, les journées sont occupées selon le bon vouloir de chacun, leur franc arbitre. Mais cette liberté de disposer de soi-même librement est possible à ceux « qui ont par nature un instinct », une sorte d’aiguillon qui les pousse sans cesse aux actions vertueuses. Il s’agit d’une oisiveté vertueuse qui laisse place à une harmonie collective possible. Les Thélémites ne rechignent pas à travailler, mais à vivre pour travailler, et à concevoir un emploi du temps selon une règle qu’ils n’auraient pas choisie. Version réactualisée de cette question : Machin, le héros du livre de Monnory [16] , dit à son référent RSA : « je n’ai rien contre l’idée de travailler du moment qu’on ne m’y oblige pas ». Avec l’éloge de la paresse, l’accent est mis sur le libre arbitre. Ce qui est à craindre c’est le joug de la servitude.

Pour Luther, l’homme n’a pas été créé pour être oisif   mais pour travailler. Tout métier, même modeste, est mieux que la prière. Avoir une activité est la seule bonne réponse à la vocation divine. Au culte religieux les réformateurs préfèrent la culture du travail. À Londres au 16ème siècle apparaissent des édits et lois répressifs contre la paresse sociale : c’est la « poor law ». Le paresseux altère ce que Dieu a voulu ; il se dérobe à sa mission de faire fructifier l’œuvre de dieu. À la fin du 16è siècle, Montaigne commence à se méfier de la paresse des nobles et des princes, de l’incurie de ceux en charge de la société, qui donnent ainsi le mauvais exemple. Shakespeare de son côté dénonce les vices de gouvernants corrompus. Au 17ème siècle, la Rochefoucauld inscrit la paresse au rang des passions qui absorbent tout et détruisent toutes perspectives et initiatives. Des ponts sont faits avec la mélancolie : les rêveries du paresseux sont des égarements qui affaiblissent le corps et l’esprit. La Fontaine reprend l’antienne du travail « Le laboureur et ses enfants », « la Cigale et la Fourmi », …Pour Jean de La Bruyère alors que le travail assure l’autonomie, la paresse engendre l’ennui qui incite à se divertir… Les humanistes des 16è et 17è siècles ont inscrit la paresse dans le champ de la morale et de la politique. Pour eux, le sujet sans travail est un sujet sans vertu.

Avec le siècle des Lumières, le ton change. Rousseau aspire au farniente comme marque du bonheur, dégagé des contraintes extérieures et des inquiétudes intérieures. Mais seule est bonne l’oisiveté libre. « Il faut savoir travailler, être actif et dynamique pour que les temps de paresse soient positifs et féconds de liberté ». De son côté, Marivaux fait l’éloge des paresseux et de la paresse comme art de vivre. Mais, dans tous les cas, la paresse ne s’oppose pas au travail et le travail reste ce qui fonde la citoyenneté. L’oisiveté est au contraire une absence de civisme. Cela vaut pour toutes les catégories sociales, riches ou pauvres. Il faudrait ôter tous les moyens de vivre sans travail (héritage).

La fin du 19è siècle laisse apparaitre le mythe de la lascivité orientale ; esthétique de la paresse ; lenteur du temps valorisé par opposition à l’occident industrieux dont le principe en est toujours l’accélération et la crainte d’en perdre de précieux instants. Nietzsche va critiquer l’activisme du travail qui aliène l’individu. La paresse est une défense de l’individualité contre les pressions collectives. Pour Beckett la paresse est un effet et une réponse à l’absurdité de la vie. Paul Lafargue réclame pour les ouvriers un droit à la paresse.[17] Tout au long du 19è siècle, de nouvelles dispositions pédagogiques apparaissent. Il faut occuper sainement les enfants, et tout le temps, pour éviter l’absence d’occupation qui laisse la porte ouverte à la paresse (et aux mauvaises pensées ou actions –masturbation). L’orthopédie apparue au 18è siècle se développe. L’École, l’Église sont obsédées à occuper la jeunesse. Pour A. Rauch, encore aujourd’hui les programmes scolaires, universitaires et leurs charges montrent qu’on ne veut pas de moments vides. Même les loisirs sont envahis par l’activité. Ils sont de plus en plus disciplinés. Ne rien faire, ne rien prévoir reste un contre-emploi du loisir nuisible à la construction de soi. Il faut « faire quelque chose de ses vacances » « occuper ses week-ends » …  Or la paresse peut être assimilée à un temps de maturation, laisser murir, qui nous est de plus en plus étranger (cf. les fruits), même si les jardins ouvriers ont été inventés pour lutter contre la paresse des ouvriers et les bars ! On retrouve là Mencius et F. Jullien. Le 19è siècle – de 1825 à 1848 – c’est la période qu’étudie Foucault dans la Société punitive[18],dans lequel on va retrouver la question de la paresse comme délit social. [19]

 

[1] Rose-Marie M Parlem du caporal Lortie, Cahiers de l’Unbévue, 2014

[2] H. Lofé, 5ème ballade du 28 mai 2010, à lire sur ce site…

[3] F.Jullien , « Cinq concepts proposés à la psychanalyse », éd Grasset 2012.

[4] J.Allouch, 147 (jeanallouch.com)

[5] F.Jullien op cité

[6] Voir aussi * Roland Léthier Il est temps de… sur ce site

[7] F. Jullien op cité

[8] À lire sur ce site

[9] André Rauch, Paresse, histoire d’un péché capital, éd A.Colin, 2013

[10] cf sur ce site, 23ème ballade du 21 juin 2013

[11] À lire sur ce site, séance 24 du 29 mars 2014

[12] M. Foucault, La Société Punitive, Cours au Collège de France 1972-1973, éd Gallimard, 2013

[13] H.Melville, Bartleby

[14]  R.Monnory, Libre et assoupi, poche 2014

[15] D.Halperin « Pour une éthique du déchet »

[16] R.Monnory, op cité

[17] Paul Lafargue, Le droit à la paresse, Maspero, 1965 (1883)

[18] À lire sur ce site, séance 23 du 15 février 2014

[19] Voir aussi sur ce thème Nuccio Ordine, l’Utilité de l’Inutile, Les belles lettres, 2016

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