Nœuds, hier et aujourd’hui

07/05/2011
Michel Thomé

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Nœuds, hier et aujourd’hui

Pourquoi les « nœuds » ?
Parce que Lacan en a parlé.

Mais alors, pourquoi Lacan en a-t-il parlé ?
Parce qu’il cherchait quelque chose qui « tienne »… ou qui « puisse tenir ».
Et les nœuds tiennent bien (Étienne, Étienne…) ou peuvent tenir… mais, aussi, lâcher (comme nos « lacets », souvent, nous lâchent). Ils se font et se défont (Ainsi, font, font, font…).

Le nœud boroméen, lui, a la particularité de « tenir » à trois ronds, sans tenir en aucune façon par deux (Un seul [rond] vous manque et tout est dépeuplé…) : R, S, I, en trois lettres (pour les psys) !
C’est même le plus petit nœud ayant cette propriété : à deux, c’est toujours vrai (si l’un des deux « se casse », l’autre est lâché, souvent brisé… et, rarement, pas fâché) !
On peut, aussi, en faire à quatre, à cinq, à six… ronds, autant qu’on veut ! Qui ne tiennent que tous ensemble (un seul lâche… et pfuit,  plus rien ne tient) !

Et nous, dans tout ça (Et moi et moi et moi ?) ? On y est. On niait. Ça nous touche de près !
Mais on n’y comprend rien… C’est un sac de nœuds… et de ficelles (y’en aura, on pourra Enfer et des fers) ! Doucement… (Et, pourtant, elle tourne…) les nœuds, aussi, tournent !

Y’a de quoi faire ! On y arrive.
J’y viens… et nous y sommes et femmes… au bourg sans strass (Ça va de soi !).

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